Le livre des Baltimore
J’ai pris pas mal de temps avant d’acheter ce bouquin. Pourquoi ? Parce que j’avais adoré « La vérité sur l’affaire Harry Quebert« . Il m’avait tellement marqué que j’avais peur d’être déçue par le nouveau venu de Joel Dicker. Pour résumer, c’est l’histoire de deux familles que presque tout oppose et d’un drame qui les unit. Dis comme ça, ce n’est pas forcement vendeur, on est d’accord. Et puis, il y a cette phrase au dos du livre qui a réussi à me convaincre :
« Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire. «
Ce livre nous ouvre les yeux sur la vision que nous avons de nous et de nos proches. Il nous fait comprendre que nous projetons très souvent nos désirs, nos rêves sur les autres par jalousie voir manque de confiance, ou simplement parce que nous avons une vision tronquée de se que vivent les autres.
Marcus, le narrateur de cette histoire, nous plonge au sein de sa famille. Il va nous raconter la vie des siens, leurs habitudes, leur cadre de vie, les analyser finement tant dans leurs actions que dans leur cheminement psychologique. On est projeté dans cette famille comme si c’était la nôtre. Le pouvoir des souvenirs, de l’impact des non-dits et des secrets restés enfouis peut-être trop longtemps. On comprend l’importance du pardon et de l’empathie vis-à-vis de ceux que l’on n’a peut-être pas compris tout de suite. À travers ce roman, Dicker traite de la famille, de l’argent, de la quête d’identité chez l’enfant, l’adolescent et de l’adulte. Évidemment l’amour a une place primordiale: l’amour fraternel, amical, familial et le poids qu’il peut avoir dans une relation.
Pourquoi j’ai aimé ce livre ? Parce que Dicker m’a raconté une histoire. Parce que j’ai réussi à voir ma famille à travers ses personnages. Parce que son histoire, c’est aussi la mienne et celle de tellement d’autres. Parce qu’il m’a touché, mais surtout parce qu’il m’a ému aux larmes…
Bonne lecture…
Thia