Les 4 raisons qui vous poussent à la procrastination.
Définition du Larousse : tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain.
Procrastiner peut sembler insurmontable quand on a passé sa vie à tout remettre au lendemain. Mais rassurez-vous ça ne l’est pas.
Dans un premier temps, il faut comprendre qu’il existe plusieurs motivations. La motivation intrinsèque qui vient de nous-même et la motivation extrinsèque motivée par une récompense ou un gain extérieur. Le problème de la motivation est que ce n’est pas un état constant mais fluctuant. Et c’est là qu’arrive la procrastination.
Pourquoi procrastinons-nous ? Sommes-nous plus fainéants que les autres ? Avons-nous moins de motivations que les autres ?
Sommaire
La science et la procrastination.
Nous sommes des êtres humains et notre corps et plutôt bien fait. Notre cortex cingulaire antérieur (c’est la partie frontale du cortex cingulaire qui joue un rôle sur nos fonctions cognitives) et notre système dopaminergique vont avoir une importance dans la gestion de notre motivation. Et oui, en gros, c’est notre cerveau qui nous dicte quoi faire. Quand nous sommes au pic de notre motivation, c’est que notre cerveau à sa dose de dopamine nécessaire et qu’il se sent bien.
Mais quand nous n’avons ni motivation interne ou externe, il devient très compliqué d’agir.
À cela, on rajoute que la négativité accentue l’envie de ne rien faire. Des chercheurs ont montré qu’il existait un lien entre le biais de négativité et la procrastination appelé le Default Mode Network (DMN). Mais en plus comme si ce n’était pas suffisant, le DMN est le système neuronal qui nous permet de planifier. Vous voyez où je veux en venir ? Nous ne sommes pas motivé et donc nous devenons négatif parce que nous ne faisons pas ce qu’il faut et finalement nous n’arrivons pas à nous organiser pour agir. Voilà, nous tournons en rond.
Les différentes sources de procrastination.
Plusieurs éléments peuvent nous empêcher d’agir.
Le manque d’organisation
Se sentir dépasser par tout ce que l’on a à faire, peut très vite nous pousser à justement ne rien faire. Le manque de lisibilité dans l’exécution de nos tâches est une véritable source de frustration.
Quand vous êtes face à l’indécision de ce que vous devez faire, commencez par n’importe quoi, mais commencez. Cela peut vous paraître contre-productif, mais au contraire. Vaut mieux faire une petite chose que ne rien faire du tout.
Le perfectionnisme
Le fameux « je suis perfectionniste ». Qui n’a jamais entendu ou dit cette phrase : « je n’ai rien fait parce que je n’étais pas satisfait du résultat » ou « je n’ai rien fait parce que je n’avais pas tous les éléments en ma possession » ?
Le perfectionnisme est à mon sens l’une des pires excuses pour ne rien faire. Aucun projet ne sera jamais parfait qu’on se le dise. Plutôt que de ne rien faire, commencez par les éléments que vous avez et vous rectifierez en avançant dans le temps. Fait sera toujours meilleur que “pas fait”.
La fatigue
Le manque d’énergie peut aussi vous pousser à ne pas vous activer. Gérer votre énergie de façon optimale et surtout faite ce qui est important pendant les plages horaires où vous êtes en pleine forme. Si vous êtes du matin, avalez votre crapaud à ce moment-là. Gardez les petites tâches pour lesquelles vous n’avez pas besoin de trop réfléchir pour vos périodes de down.
Des objectifs qui ne comptent pas vraiment pour vous.
Vous vous êtes lancé dans un projet mais impossible pour vous de travailler dessus. Pourquoi ? Est-ce que ce projet compte vraiment pour vous ? Pour qui et pourquoi le faites-vous ? Souvent, la procrastination est simplement la conclusion de quelque chose qui ne vous anime pas. Dans ce cas, posez-vous cette question: est-ce que j’en ai véritablement envie ?
Bien sûr, il y a certaines tâches que nous devons absolument faire, mais qui ne nous branchent pas du tout: sa comptabilité, emmener le chien chez le toiletteur, etc.… Dans ces cas de figure, ou se sont des tâches que vous devez obligatoirement faire même si l’envie n’y est pas, essayez de voir si vous pouvez les déléguer et si ce n’est pas possible, mettez ces tâches entre 2 choses que vous aimez faire. Ce sera votre récompense et cela vous motivera à finir.
Si maintenant, il n’y a aucune obligation et que finalement, vous n’avez pas réellement envie de faire cette chose, alors laissez tomber définitivement et passez à autre chose.
Quoi qu’il en soit, ne perdez jamais de vue les raisons premières qui vous ont poussé à commencer quelque chose. Si en route, vous perdez votre motivation, votre “pourquoi” vous aidera à continuer sur la bonne voie.
Est-ce que vous procrastinez ? Quelles sont les raisons qui vous poussent à ne pas agir ?
Thia