Le rhum à Tokyo
Pour ceux qui découvrent mon blog, j’adore le rhum. Voilà, le décor est planté. J’aime le vin et le champagne, mais j’ai un amour certain pour cette eau-de-vie tout droit venue des Antilles. Évidemment, le fait que je sois martiniquaise, joue très certainement un rôle important dans cette histoire d’amour.
J’étais à Tokyo pendant mes dernières vacances (si vous ne le savez pas, c’est que vous ne me suivez pas sur mes différents réseaux sociaux, donc pour être au courant de ce qui se passe dans ma vie si trépidante, aussi trépidante qu’un marathon d’escargots, je vous invite de ce pas, à me rejoindre partout où vous verrez mon afro). Maintenant que nous sommes « amis », poursuivons.
Donc, j’étais à Tokyo et j’ai eu l’honneur d’accompagner Benoit Bail (la confrérie du rhum, epic Rum tour, agricole tour…) pour une rencontre avec des importateurs de rhums agricoles. Un marché en forte croissance, avec une clientèle plus qu’enthousiaste à la découverte des rhums de nos îles.
Nous avons pu également découvrir deux des cinq bars à rhums de Tokyo.
Le Lamp Bar (Tokyo, Chūō, Ginza, 4 Chome−3−7)
Ce bar représente tout ce que j’aime dans un bar. On y va pour boire, point barre. Aucune fioriture, l’essentiel s’expose devant vos yeux tel un joyau. Un choix impressionnant de rhums du monde entier et surtout des Antilles. Atsushi Nakayama est un amoureux de la Réunion et il nous permet grâce à son bar de voyager de Saint-Denis à Fort-de-France en passant par Pointe-à-Pitre. Il est aussi l’un des propriétaires de la marque de rhum japonaise « Nine Leaves Rum » qui mérite sincèrement d’être connu.
Tafia Bar (2-15-14 Nishi-Azabu, Minato-ku Tokyo)
Nous avons aussi eu la chance de faire la connaissance de Chie Tato, une femme de poigne qui possède le bar Tafia. Semblable au Lamp, on sait pourquoi on est là. L’ambiance y est super conviviale. Vous avez la possibilité de manger une cuisine caribéenne (Colombo de poulet, fricassé de porc…) accompagné évidemment d’un verre d’un de ses nombreux rhums. Une sélection principalement de rhums agricoles de la Martinique et de la Guadeloupe. Elle a eu la gentillesse de nous faire goûter un Saint-James 1960… Du pipi de Bon Dieu!!!!!
Je reste à chaque fois, toujours aussi surprise et émue quand je découvre que dans le monde, des produits ou des personnalités de chez moi, sont appréciés et respectés. C’est toujours avec la même motivation et la même détermination qu’à chacun de mes voyages, j’essaie à ma petite échelle de faire connaître la Martinique.
Pourquoi je fais ça ? Parce que je suis tout simplement fière d’être martiniquaise…
Thia